L’attentat survenu lundi dans un centre névralgique de Tunis – au cours duquel une jeune femme s’est fait exploser – a réveillé les stigmates de la funeste année 2015 en Tunisie. De là à raviver les braises du terrorisme, il n’y a qu’un pas.
Les fantômes du Musée du Bardo, de Sousse et du bus de la garde présidentielle à Tunis, tous trois frappés par le djihadisme il y a trois ans, ont resurgi de plein fouet lundi en milieu de journée dans la capitale tunisienne.
Mna Guebla, âgée de trente ans, a en effet endossé le triste costume de kamikaze pour frapper une patrouille de police qui arpentait l’axe principal de la ville. Bilan de l’explosion : 20 blessés, dont 15 policiers et deux adolescents.
Pour autant, si le pire a été évité, le dossier de la résurgence du terrorisme dans un pays encore en convalescence, notamment au niveau de l’industrie touristique, est désormais rouvert.
Car à l’instant T, l’enquête n’est pas encore en mesure de déterminer le mobile de l’attaque. A savoir un simple cas isolé lié à la situation de chômage dans laquelle s’était embourbée la jeune femme ? Ou une véritable quête religieuse extrémiste ?
Affaire à suivre…
Crédit photo : Pixabay
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