Près de 5000 Nigériens et Nigériennes de la ville de Tibiri (Centre-Sud) ont dû attendre vingt ans avant de passer par la case indemnisation. Et cela, pour avoir consommé outre-mesure une eau contaminée au fluor distribuée entre 1985 et 2000 par la Société nigérienne des eaux (SNE).
Selon Le Figaro, qui relaie l’information, les malheureux présentent diverses malformations graves. A savoir, jambes et dos arqués, têtes volumineuses, os fragilisés, dents rougeâtres et friables.
Une enquête diligentée en 2002 par la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) avait d’ailleurs confirmé que les eaux locales présentaient alors « une teneur en fluorures supérieure à 3 mg/litre, grimpant parfois à 6,4 mg/litre. Donc largement supérieure à la norme de 1,5 mg/litre de l’OMS« . Mais ce n’est pas tout, la FIDH avait également accusé les responsables de la SNE d’avoir « caché cet empoisonnement aux populations ».
Un problème qui perdure contre vents et marées
Toujours selon le média, « le drame de Tibiri s’est (finalement) estompé en 2001 après la mise en service d’un nouveau forage par le groupe français Vivendi qui a racheté la SNE ».
Malheureusement, la prolifération de forages privés destinés à permettre aux gens d’utiliser l’eau gratuitement complique toujours ce problème sanitaire, l’eau présentant toujours des doses de fluor excessives.
Crédit photo : Wikipédia
Source : Le Figaro
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