Alors que s’engage la deuxième phase du Programme d’urgence de développement communautaire ( PUDC), Jule Diop le ministre délégué auprès du Premier ministre déclare que l’Etat s’engagerait plus précisément au sein du PUDC.
Le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) le projet phare au Sénégal qui a été lancé il y a trois ans, entre dans la phase 2 de sa mise en œuvre. Les autorités gouvernementales sénégalaises ont fait savoir que l’État serait plus engagé sur cette phase que sur la première. «Pour la phase 2 du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), nous avons trouvé un modèle plus allégé parce qu’il faut que nous gardions l’initiative en matière d’orientation et d’exécution. Nous avons appris comment faire et par conséquent l’Etat du Sénégal jouera un plus grand rôle» a annoncé le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé du suivi du PUDC, Souleymane Jules Diop. Diop a justifié une intervention accrue par la notion d’urgence. Il a ainsi précisé que le soutien du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) était indispensable car «il fallait aller vite dans les deux premières années de la phase d’urgence».
Lors de cette seconde étape du PUDC, les localités non encore impactées seront prises en considération afin de respecter la logique d’équité territoriale. «Quand on parle d’équité territoriale, il faut se lancer partout. En plus de la Casamance, il y a des départements comme Mbacké, Tivaouane, et Kébémer où nous allons insister», a déclaré Souleymane Jules Diop.
Selon le ministre délégué auprès du Premier ministre ; plusieurs projets doivent voir le jour. Ainsi la construction de «300 cases de santé» en plus de «1 000 périmètres agricoles» qui devraient employer chacun entre 10 et 15 personnes est prévue. L’objectif de ce projet est de permettre et «aider les femmes et les jeunes à rester dans leur localité».
Source : La Tribune Afrique