L’économie du Nigeria redémarre et entend faire savoir aux investisseurs les bonnes dispositions dans lesquelles se trouve le pays. Après la crise qui a secoué le pays entre 2014 et 2016, l’économie du Nigeria retrouve du tonus et se relance sur la scène internationale.
Le gouvernement nigérian prévoit une croissance de 4,6% d’ici 2020 en hausse, en stimulant la production locale, l’investissement dans les infrastructures et la création d’emplois. Le 6 octobre des responsables du gouvernement nigérian ont rencontré des gestionnaires de fonds à New York, afin de relancer l’économie du pays. Une rencontre informelle destinée à informer les détenteurs d’obligations du plan de croissance du pays fraîchement sortie de la récession a été organisée. L’économie nigériane montre de bons signes en matière économique et en 2017 s’est relevée de la crise, la récession qui secouait le pays depuis deux ans.
Le gouvernement a su réagir et a diversifié ses revenus, en passant d’une dépendance excessive aux prix mondiaux du pétrole à une collecte de taxes plus importante. L’économie nigériane a augmenté de 0,8% en 2017 et ambitionne une diversification pour réduire sa dépendance trop lourde aux hydrocarbures.
«Nous avons simplement profité de la présence de hauts responsables de l’équipe de gestion économique lors de l’Assemblée générale des Nations Unies pour rencontrer des investisseurs et des analystes», a déclaré Patience Oniha, directrice générale du Bureau de la gestion de la dette. Le gouverneur de la banque centrale Godwin Emefiele, a déclaré quand à lui, aux investisseurs que le Nigeria est en capacité d’accueillir et d’accompagner les investisseurs étrangers, et ce indépendamment du différend qui oppose le pays à l’opérateur de téléphonie sud-africain MTN.
Le Nigeria ambitionne également de lever 2,8 milliards de dollars de dettes à l’étranger dans le cadre de son budget 2018. Pour ce faire, l’approbation du Parlement est nécessaire avant de procéder à la cession d’obligations. Le Nigeria a annoncé qu’il va emprunter davantage à l’étranger, même si les taux d’intérêt sont en hausse aux États-Unis. Les chiffres annoncés, font état d’une dette extérieure qui doit représenter 40% de l’ensemble des emprunts contractés au cours du premier semestre de cette année, contre 40,2% l’année prochaine.
Source : La Tribune Afrique
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