Le gouvernement ivoirien souhaite que le secteur privé ne joue plus de rôle de représentation au sein de l’organe de direction du Conseil café-cacao (CCC), le jugeant trop divisé sur la question d’une harmonisation du système de vente du cacao entre Abidjan et Accra.
Selon Jeune Afrique, « les autorités (invitent) en conséquence les représentants du secteur privé à former un organisme consultatif indépendant, qui pourra échanger régulièrement avec le CCC ».
Pour rappel, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont signé le 28 mars dernier à Abidjan un accord portant sur l’amélioration du prix d’achat de la fève de cacao aux producteurs. Ces deux mastodontes de la filière (60% de la production mondiale) se sont également engagés à lutter contre la contrebande minant le secteur.
Les présidents ivoirien, Alassane Ouattara, et ghanéen, Nana Akufo-Addo, ont ainsi réaffirmé à cette occasion “leur volonté de définir une stratégie commune en vue de trouver une solution durable à l’amélioration des prix perçus par les producteurs de cacao dans leurs pays respectifs”.
Des ajustements seront nécessaires
Ainsi, Ivoiriens et Ghanéens “harmoniseront désormais leur politique de commercialisation du cacao. Et annonceront chaque année de manière concomitante, et avant le début de la campagne, le prix (plancher) aux producteurs”.
Pour autant, il sera peu aisé de façonner une politique commune sur ce dossier puisque “les deux pays n’ont pas les mêmes systèmes de fixation des prix”, tempère Yves Koné, le président du Conseil ivoirien du café-cacao. Ce dernier a toutefois laissé entendre que le maximum allait être mis en oeuvre de part et d’autre pour obtenir une solution viable.
Crédit photo : Pixabay
Sources : Le Point et Jeune Afrique
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