Alors que la consommation électrique annuelle de l’archipel pourrait doubler entre 2015 et 2020 (de 360 GWh à 670 GWh), les autorités cap-verdiennes visent 100% d’énergies renouvelables d’ici 7 ans. Et cela, afin de diminuer la facture énergétique.
« Actuellement, avec une consommation d’électricité de 727 kWh par personne et par an, le Cap-Vert affiche une moyenne nettement supérieure à celle des pays d’Afrique subsaharienne de 488 kWh par personne et par an », note La Tribune. Le virage vert s’apparente donc comme une opportunité de choix pour Praia, qui compte surfer sur une base géographique et structurelle efficiente.
Erik Nordman, enseignant chercheur à l’université de Grand Valley State (Michigan), assure en effet que « le pays possède des ressources éoliennes à l’image de celles du Maroc, le potentiel solaire du Sahel, des ressources géothermiques telles que celles du Kenya et une énergie marine comparable à celle de nombreuses nations côtières. (Sachant que) les alizés du nord-est du Cap-Vert (favorisent largement) la production d’énergie éolienne ».
Par ailleurs, d’autres projets prennent de l’épaisseur comme l’opportunité de combiner le stockage de l’énergie avec le dessalement : « L’eau douce pompée pourrait (alors) être stockée et utilisée au besoin afin de produire de l’énergie hydraulique », poursuit le média. Qui indique dans la foulée que l’exploitation de « l’énergie thermique issue de la différence de température entre les eaux superficielles et les eaux profondes des océans« , entre également pleinement dans le cahier des charges étatique.
Crédit photo : Wikipédia
Source : La Tribune
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