Le jeudi 13 septembre les funérailles nationales de l’ancien secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan ont commencé.
En présence de dirigeants du monde entier ainsi que des chefs traditionnels, la cérémonie a débuté à 8h30 au Centre international de conférences d’Accra. António Guterres, l’actuel secrétaire général des Nations Unies, est présent à cette cérémonie en hommage à celui qui l’a précédé à l’ONU. « L’un des hommes les plus illustres de sa génération » comme l’a qualifié le président ghanéen, Nana Akufo-Addo n’est plus et la cérémonie d’hommages marque la fin de trois jours de deuil national. Les funérailles seront suivies d’un enterrement privé dans le cimetière militaire de la capitale.
Les Ghanéens ont pu rendre hommage à Kofi Annan et se sont recueillis mardi et mercredi devant son cercueil, recouvert du drapeau national. Pendant deux jours, les Ghanéens ont défilé devant la dépouille de celui qui avait fait la fierté de son pays. De longues files de membres de la société civile ou de dignitaires se sont formées devant son cercueil, gardé par des militaires.
Né à Kumasi, deuxième ville du pays et capitale de la région d’Ashanti, Kofi Annan a consacré quarante années de sa vie à l’ONU, où il fut apprécié pour son charisme discret. Il a reçu le prix Nobel de la paix en 2001, après les attaques du 11 septembre aux États-Unis, conjointement avec l’ONU, « pour leur travail en faveur d’un monde mieux organisé et plus pacifique ».
Kofi Annan a dirigé l’ONU de 1997 à 2006 et a été le premier originaire d’Afrique subsaharienne à occuper ce poste. Son rôle en tant que premier dirigeant noir africain des Nations unies « est un honneur pour le Ghana », selon Fritz Kitcher, Ghanéen retraité des Nations unies où il a travaillé aux côtés de Kofi Annan
Fritz Kitcher, Ghanéen a témoigné de l’être humain qu’était Kofi Annan en déclarant qu’il avait appris auprès de lui « l’humilité, le bénéfice de l’honnêteté et de la détermination en diplomatie ».Kofi Annan faisait figure de « star du rock diplomatique » dans les cercles diplomatiques internationaux. Après avoir quitté son poste de secrétaire général des Nations Unies en 2006, l’homme est resté impliqué, immergé, dans le monde diplomatique. Il a poursuivi sa tâche, mis aux services des autres son expérience e menant diverses médiations dans plusieurs conflits. Très récemment il a dirigé une commission consultative en Birmanie sur la crise dans l’État de Rakhine.
Il est décédé le 18 août à l’âge de 80 ans à son domicile en Suisse, après une brève maladie.
Source : Jeune Afrique
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