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Côte d'Ivoire et Afrique occidentale
Guinée-Bissau : grogne sociale et boycott possible avant les élections législatives

En Guinée-Bissau, des populations de plusieurs localités sont susceptibles  de boycotter les élections législatives de novembre. Ainsi les autorités bissau-guinéennes font face à une grogne sociale. 

En novembre doivent se tenir en Guinée-Bissau les élections législatives. Pour l’heure, l’atmosphère est à la grogne au sein de la population bissau-guinéenne.

Selon les médias locaux, une menace de boycott du scrutin est à prendre en compte. Et ce, si les autorités du pays ne satisfont pas une série de leurs revendications.

Quelles sont les revendications des populations alors que le pouvoir politique pour sa part reste discret. La construction de routes et l’arrêt des coupes d’arbres dans les forêts sont des points de blocages et les populations mettent l’emphase sur ces sujets.  Cest le cas des jeunes du quartier de Cuntum Madina, dans la banlieue de Bissau, qui ont organisé une rencontre autour de la plateforme «Cuntum Madina Vote Zéro». Les jeunes  exigent que la route de leur quartier, traversée notamment par un marché, un terrain de football et un centre de santé, soit pavée avant les élections. Ils posent ces travaux et aménagements comme la condition pour qu’ils s’inscrivent sur les listes électorales.

Les revendications s’organisent autour de démarches structurées. A l’instar de ce qui est observé à Bissorã, dans le nord de la Guinée-Bissau, avec le mouvement citoyen « Bissorã Vers le changement ». Cette organisation pose comme condition de participation aux élections la fin de l’exploitation forestière par les sociétés engagées dans leur région. Le porte-parole du mouvement « Bissorã Vers le changement », Umaro Camara met la pression sur le gouvernement.

Umaro Camara évoque également lors de ses interventions les besoins énergétiques dont souffrent la plupart des villes et villages de la Guinée-Bissau.

Son mouvement a émis l’hypothèse d’une mobilisation massive lors de l’inauguration de la centrale photovoltaïque construite dans la ville il y a neuf mois. Umaro Camara menace de pourrait mobiliser « toute la population » de Bissorã alors que la dite centrale ne fonctionne pas normalement. La centrale serait exposée à des problèmes de bureaucratie qui freinent son activité.

«Bissorã Vers le changement» s’oppose également à la décision du gouvernement de transférer le tribunal régional de Bissorã à Mansoa. Selon Camara, l’ordre de transfert « n’est probablement pas encore effectif en raison de la forte pression du mouvement ». «Bissorã Vers le changement» fait preuve de pragmatisme et argue que cette décision fragilise les populations contraintes de parcourir de longues distances pour régler leurs affaires judiciaires et administratives.

Les élections législatives sont prévues pour le 18 novembre prochain à la suite de la décision prise par les chefs d’Etat de la CEDEAO et entérinée par la suite par l’ONU. La Guinée-Bissau est plongée dans une crise politique depuis 2015.

Source : La Tribune Afrique

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