Des fonds vont être débloqués et serviront à financer des projets dans les secteurs de l’eau, l’éducation et l’assainissement. Plusieurs accords de financement portant sur un montant global de 118,4 milliards de francs CFA ont été signés entre l’Etat sénégalais et la Banque mondiale à la fin du mois d’août.
Les accords passés entre le Sénégal et le Banque mondiale portent sur trois projets dans plusieurs secteurs.
Le premier accord signé par l’Etat sénégalais et l’institution de Bretton Woods concerne le Projet de l’eau-assainissement en milieu rural (PEAMIR). A hauteur d’un budget de 70,5 milliards de francs CFA, cet accord a pour objectif de permettre à terme de fournir l’accès à l’eau courante et aux installations sanitaires améliorées à 1,5 million de personnes en milieu rural, et plus particulièrement dans la zone du bassin arachidier. «Ce projet constitue une réponse adéquate aux préoccupations des populations rurales et vise à améliorer sensiblement leur accès à l’eau potable et au service de l’assainissement, notamment par le renforcement de la production et de la qualité de l’eau ainsi que de son accessibilité par la modernisation des systèmes de distribution en conformité avec les objectifs du PSE et les Objectifs de développement durable » a déclaré Amadou Ba, le ministre sénégalais de l’Economie, des finances et du plan.
Le second accord signé concerne le Projet d’appui à la qualité et à l’équité dans l’éducation de base (PAQEEB) pour une enveloppe de quelque 32 milliards de francs CFA. «L’objectif principal est d’améliorer les résultats d’apprentissage aux premières années de l’élémentaire, d’accroître l’accès à l’enseignement des sciences et des mathématiques dans le secondaire et de renforcer l’équité dans l’accès à l’éducation de base» a précisé Amadou Ba. Le projet devrait s’étendre sur les trois années qui viennent et a reçu l’approbation du Conseil d’administration de la Banque mondiale.
Le troisième accord de partenariat se préoccupe du Projet de relèvement d’urgence et de résilience de Saint-Louis. Une enveloppe de 16 milliards de francs CFA lui est dédiée. Ce projet «s’inscrit en droite ligne de la lutte contre les changements climatiques» et vise «à réduire la vulnérabilité des populations à l’érosion côtière le long de la Langue de Barbarie et à renforcer la planification de la résilience urbaine et côtière de la ville de Saint-Louis» a pour objectif de « réduire la vulnérabilité des populations à l’érosion côtière le long de la Langue de Barbarie et à renforcer la planification de la résilience urbaine et côtière de la ville de Saint-Louis» selon les propos du ministre sénégalais de l’Economie et des finances.
La Langue de Barbarie est connue pour être une zone à risque depuis quelques années. Suite à de nombreux débordements dus aux assauts de la mer ; plusieurs familles ont vu leurs maisons détruites et 258 d’entre elles étaient obligées de quitter la zone. «Aujourd’hui relogées dans le quartier de Khar Yalla, ces familles ont besoin de retrouver un toit et des conditions de vie décentes. Ce projet permettra de reloger de manière permanente 927 familles, correspondant à 441 concessions et 9 158 personnes», a précisé Louise Cord, la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal
Le Plan de résilience urbaine doit identifier les besoins en investissements futurs pour ces zones à risques. Il s’agit de réduire la vulnérabilité aux risques côtiers des 213 000 habitants de la ville de Saint-Louis.
Source : La Tribune Afrique
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