Les 4,5 milliards de levée de fonds prévue par la Banque mondiale, sont destinés à l’investissement dans le développement des infrastructures routières, ferroviaires, dans l’aéroportuaire et le secteur de l’électricité.
La Banque mondiale a annoncé ses prévisions et envisage de lever 4,5 milliards de dollars pour le Nigeria dans les 3 années à venir. Le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, Hafez Ghanem a ainsi déclaré lors d’une interview accordée à Bloomberg ; l’augmentation des aides au Nigeria. D’ici à 2020, la Banque mondiale planifie la mise en place des projets d’une valeur approchant les 2,5 milliards de dollars. «Nous envisageons de financer davantage d’investissements dans le secteur de l’énergie et dans le domaine de la protection sociale», a-t-il précisé alors que la Banque mondiale finance actuellement au Nigéria 30 projets estimés à 10 milliards de dollars.
Il s’agit dans les 3 années à venir, de soutenir des projets dans les secteurs des infrastructures, de l’énergie, de la santé et dans la gouvernance. Le Nigeria est doté d’un important budget de 25 milliards de dollars pour 2018. Le budget de l’Etat est en hausse afin de ; stimuler les investissements dans les principaux secteurs porteurs du pays et soutenir la reprise économique. Le FMI prévoit une croissance de 2,1% cette année pour le Nigeria.
Pour autant les parties-prenantes sont conscientes des fragilités du pays : corruption, recouvrement des recettes, pénuries d’électricité et subventions du carburant. Le vice-président de la Banque mondiale en est conscient : «La collecte des taxes non pétrolières au Nigeria est actuellement très faible et bien inférieure au niveau des pays pairs structurels et régionaux. Le Nigeria doit augmenter ses recettes non pétrolières collectées à la fois au niveau fédéral et à celui des États…».
Le Nigeria risque de perdre des points de croissance dans le contexte de l’élection présidentielle de 2019 consécutivement aux hausses de l’inflation dues aux dépenses électorales. «Nous exhortons le gouvernement à rester concentré sur la mise en œuvre du plan de relance économique et de croissance, qui comprend le plan de relance du secteur énergétique» a souligné le vice-président de la Banque mondiale, afin de prévenir tout ralentissement dans l’exécution du plan de relance. Le plan de relance économique s’étend sur la période 2017-2020 et concerne à la fois la relance et la diversification économique.
Source : La Tribune Afrique
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