Omniprésente en Afrique – que ce soit militairement (Djibouti) ou économiquement – la Chine ne manque pas non plus de jouer un rôle dans la sphère politique. C’est le cas en Guinée-Bissau où Pékin enverra des émissaires afin de soutenir l’organisation des élections législatives prévues le 18 novembre prochain.
Quoi qu’il en soit, « cette béquille » logistique ne sera pas de trop dans un pays gangrené par une grave crise politique inquiétant au plus au point la Cedeao.
Et pour cause – depuis 2015 et le limogeage par le chef de l’Etat de l’ex-Premier ministre, Domingos Simoes Pereira (issu des élections de 2014) – aucun gouvernement formé à l’initiative de José Mario Vaz, lui-même, n’a jamais pu obtenir le quitus de quatre des cinq partis présents à l’Assemblée nationale. Le PAIGC (dont fait partie Vaz) ayant systématiquement rejeté tous les Premiers ministres nommés par le président sans son accord, comme l’exige la Constitution.
La Cedeao « aux aguets »
Fin 2017, la Cedeao avait donc fixé une dead line au 31 janvier 2018 pour que le leader bissau-guinéen nomme un Premier ministre. Ironie du sort, l’intéressé a attendu le dernier jour pour s’exécuter.
Le dernier gouvernement « en date » se chargera en conséquence de mener à bien l’organisation du scrutin législatif qui approche à grands pas. Mais il bénéficiera néanmoins de l’appui salvateur de Pékin; déterminé à soutenir le processus et à fournir les moyens nécessaires pour conserver la date initiale fixée au 18 novembre.
Source : French People China
Laisser un commentaire
Notice: Undefined index: stream in /var/www/virtual/tribuneouest.com/htdocs/wp-content/plugins/like-box/includes/widget.php on line 32