La psychose est vraisemblablement de retour en Sierra Leone. Et pour cause, deux ans après la fin de l’épidémie Ebola – responsable de la mort de plus de 11 000 personnes en Afrique de l’Ouest – le virus refait surface dans le nord du territoire (district de Bombali). Et cela, par l’intermédiaire des chauves-souris.
« Par mesure de précaution, les gens devraient s’abstenir de manger des chauves-souris », indique le porte-parole du ministère dans un communiqué relayé par le site VOA Afrique. L’animal serait en effet porteur de la maladie, souligne l’intéressé.
Cependant, les investigations d’usage ne suffissent pas pour l’instant à mesurer avec certitude la dangerosité de la situation, ajoute le haut responsable, Amara Jambai :
« A l’heure actuelle, on ne sait pas encore si le virus Ebola de Bombali a été transmis à l’homme. Ou s’il est cause de maladie chez l’homme. Mais il a le potentiel pour infecter les cellules humaines », insiste-t-il.
Freetown appelle au calme
Avant de tempérer son propos : « Il s’agit (simplement) de premières étapes. La population doit (garder son calme) en attendant la poursuite des recherches ».
Pour rappel, la plus grande épidémie de fièvre hémorragique date de 2013 et trouve sa source dans le sud de la Guinée. Un cataclysme qui ne manqua pas de se propager au Liberia et… en Sierra Leone, deux pays frontaliers.
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