Adoptée jeudi par les parlementaires béninois, la nouvelle charte régissant le financement public des partis politiques vient encadrer une sphère juridique jugée « perméable ». Et cela, en raison des nombreux abus constatés en la matière.
« Composée de 70 articles répartis en huit titres, (le texte) découle d’une initiative du député Louis Vlavonou qui vise à actualiser la charte des partis politiques en vigueur jusque-là. Le but : favoriser la recomposition des forces (en présence). Et sonner le glas de la pléthore de partis politiques, en l’occurrence des micro-partis créés à la veille des élections. »
Relayée par le média, Les Pharaons, cette disposition novatrice vient mettre de l’ordre « dans la fourmilière ». En limitant de facto « les ponctions » inutiles opérées sur les deniers du contribuable.
De ce fait, une formation devra désormais se doter de quinze membres fondateurs par commune pour prendre part aux futures échéances électorales. Auparavant, seuls 10 membres suffisaient au niveau départemental.
La Céna aux manettes
Mais ce n’est pas tout, puisque la Commission électorale nationale autonome s’est vue confier la gestion de ce dossier. Enfin, deux conditions voient également le jour pour qu’un parti puisse jouir de l’aide étatique :
- Avoir obtenu un nombre de députés correspondant à un cinquième du nombre de sièges composant l’Assemblée nationale. Et cela, lors des élections législatives précédant l’exercice au cours duquel le financement est acquis
- Ces députés doivent par ailleurs couvrir au minimum un quart du nombre total des circonscriptions béninoises
Source : Les Pharaons
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