Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, a décidé de remettre de l’ordre au sein de son gouvernement en interdisant temporairement à ses membres ainsi que les hauts responsables publics de voyager à l’étranger (hormis le ministre des Affaires étrangères).
Cette injonction du chef d’Etat intervient après le limogeage de quatre hauts fonctionnaires pour corruption le 6 juin dernier. Concrètement, il s’agit des patrons du Korlebu teaching hospital, de l’Autorité portuaire du Ghana, de l’Autorité ghanéenne de promotion des exportations, et de la Compagnie de Stockage et du transport de pétrole en vrac.
Selon La Tribune, ces derniers ne sont ni les premiers ni les derniers à avoir subi les foudres de la lutte anti-corruption étatique. Une semaine auparavant, le journaliste d’investigation, Aremeyaw Anas – qui a réalisé un documentaire sur le sujet – avait en effet été accusé de corruption et d’évasion fiscale.
Une relation de cause à effet ?
Ainsi, l’assignation au pays des membres du gouvernement ghanéen semble donc réellement coercitive afin de limiter les dépenses somptuaires sur le compte du budget national.
L’ex-présidente libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, en avait d’ailleurs fait de même en février 2017 en annonçant des mesures drastiques concernant l’agenda de ses ministres. Ces derniers ne pouvaient en effet pas quitter le territoire durant deux mois. L’objectif de la mesure : renflouer les caisses de l’Etat fragilisées par la dépréciation de la monnaie nationale.
Sources : La Tribune et Africa News
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