Abidjan est en deuil. La capitale économique ivoirienne a été le triste théâtre, dans la nuit de lundi à mardi, de violentes intempéries qui ont emporté la vie de 18 personnes… pour le moment.
Selon le média La Croix, le ministère de l’Intérieur fait état parallèlement de plusieurs blessés et plus d’une centaine de personnes secourues. Mais aussi des éboulements, des maisons effondrées, des voitures défoncées et des rues noyées sous la boue et les débris.
Pourquoi un tel bilan ? Ce drame s’explique avant tout par l’architecture singulière abidjanaise « où les constructions anarchiques sont nombreuses, notamment en zones inondables ». Des structures qui sont malheureusement dépourvues d’égout et d’infrastructure digne de ce nom en matière d’écoulement des eaux. Et cela, alors que la montée des crues a atteint la barre des deux mètres au plus fort de la tempête… poussant la population à monter sur les toits.
Un spectacle de désolation
Logiquement, beaucoup ont tout perdu : « Quand on est arrivés ce matin, tous les congélateurs étaient renversés, tous les produits gâtés, et nos cinq motos de livraison ont été abîmées », confirme ainsi une gérante de pizzeria totalement consternée. Alors qu’un autre habitant – dont la voiture a été traînée sur 600 mètres – témoigne n’avoir jamais assisté à un tel déferlement dans toute son existence.
Pour rappel, les fortes pluies restent malgré tout coutumières dans la région. Particulièrement durant la période allant de mai à juillet.
Source : La Croix
