Afin de faire face aux nombreux défauts de paiement des exportateurs locaux, Abidjan a décidé de revoir drastiquement les conditions d’attribution des droits d’exportation de cacao pour la nouvelle campagne de commercialisation.
Selon l’Agence Ecofin, qui relaie l’information, les heureux élus « devront désormais obtenir de solides engagements financiers de la part des banques et des contreparties impliquées dans leurs opérations. De même, le Conseil du Café-Cacao (CCC) compte infliger une amende aux institutions bancaires qui s’engageraient dans des manœuvres risquées avec les exportateurs ».
Leur nombre pourrait dès lors se limiter entre 30 et 40 pour le cru 2018/2019 contre 93 pour la campagne 2016/2017. Un moindre mal alors que les petits exportateurs n’ont pas honoré leurs engagements sur 148 000 tonnes de cacao en 2016/2017, relève le cabinet d’expertise, KMPG.
Fiabiliser la chaîne d’exportation
Mais ce n’est pas tout, la structure confirme dans la foulée que ces achats ont été assurés par l’intermédiaire d’emprunts bancaires. Ce qui a entraîné de facto « un manque à gagner compris entre 100 et 200 milliards FCFA pour les banques ivoiriennes ».
Pour rappel, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont signé mercredi 28 mars à Abidjan un accord portant sur l’amélioration du prix d’achat de la fève de cacao aux producteurs. Ces deux mastodontes de la filière (60% de la production mondiale) se sont également engagés à lutter contre la contrebande minant le secteur.
Crédit photo : Pixabay
Source : Agence Ecofin
Laisser un commentaire
Notice: Undefined index: stream in /var/www/virtual/tribuneouest.com/htdocs/wp-content/plugins/like-box/includes/widget.php on line 32