L’agriculture numérique de la Côte d’Ivoire se voit soutenue par la Banque mondiale via le Programme national d’investissement agricole (PNIA). L’objectif est de permettre l’accès des services aux agriculteurs ; afin de gagner en productivité.
Le Projet «e-agriculture» en Côte d’Ivoire doit bénéficier à 6,1 millions de petits exploitants, qui représentent près d’un quart des 23,7 millions d’habitants que compte le pays, selon la Banque mondiale qui vient appuyer le projet d’un budget d’un montant de 70 millions de dollars. Ce prêt dans un secteur stratégique doit garantir l’impact du secteur clé de l’agriculture dans la réduction de la pauvreté.
«Alors que l’agriculture est l’un des piliers de l’économie ivoirienne, assurant 22 % du produit intérieur brut et plus de 75 % des exportations, ce secteur n’a eu que peu d’impact sur la hausse des revenus et la réduction de la pauvreté en milieu rural», précise la Banque mondiale. Les 70 millions de dollars en provenance de l’Association internationale de développement (AID) (l’organe de la Banque mondiale dédié au financement des pays les moins avancés) financeront l’accès aux informations clés des agriculteurs pour leur activité, notamment les informations sur les prix du marché des semences.
Le projet «e-agriculture» doit garantir un meilleur accès à l’information pour les agriculteurs et se veut également un outil de pilotage stratégique pour la Côte d’Ivoire permettant d’aider les «autorités ivoiriennes, à disposer de données pour mieux piloter leurs politiques et leurs stratégies en faveur de l’agriculture et du monde rural» aux dires de la Banque mondiale. Cette démarche s’inscrit dans le Programme national d’investissement agricole (PNIA) de la Côte d’Ivoire sur la période 2016-2019. L’e-Agriculture doit ainsi permettre de moderniser le système de production agricole du pays et les infrastructures. Faisant figure de «test et de référence» dans ce nouveau domaine des «TIC dans l’agriculture», le projet est issu de ce domaine émergent axé sur l’amélioration du développement agricole et rural par le perfectionnement des processus d’information et de communication. Ce secteur montre des potentiels d’amélioration de la filière qui n’a pas échappé à la Côte d’Ivoire.
Source : La Tribune Afrique
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