Alors que la Côte d’Ivoire subit actuellement un temps d’arrêt en matière d’exportation de noix de cajou, la Guinée-Bissau rencontre elle aussi des problèmes d’ordre structurel avec une campagne de commercialisation 2018 au point mort.
Selon RFI, Bissau serait le théâtre d’un véritable marasme entre autorités et commerçants qui refusent d’endosser la responsabilité de « ce blocus ». Le gouvernement a donc tranché ce regrettable conflit en sollicitant le voisin sénégalais afin qu’il lance définitivement « la machine » pour le cru 2018.
Toutefois, il est important de noter que Dakar n’a pas été associé à ce dossier par la Cédéao, pourtant en première ligne dans un problème touchant plusieurs Etats ouest-africains. Mais le temps presse…
En conséquence, deux sociétés sénégalaises ont signé début mai un contrat d’achat de 120 000 tonnes de noix de cajou au prix de 1 000 francs CFA le kilogramme aux producteurs bissau-guinéens. Et cela, pour le plus grand bonheur d’Alioune Sarr, le ministre sénégalais du Commerce et de l’Industrie :
« Le premier contrat concerne la société Insen Foods qui a pris l’engagement d’acheter 100 000 tonnes de cajou aux producteurs, à raison de 2000 dollars la tonne. Le second (a été signé) par la société Mery Logistics qui a contracté pour 20000 tonnes. Ce qui fait donc 120000 tonnes (au total) », se félicite ainsi l’intéressé.
Au final, si cette manne financière permet à la filière domestique de redécoller, elle ne fait pour autant pas les affaires des commerçants intermédiaires qui se sentent largement oubliés dans ce deal. Un cri d’alarme qui sera pris en compte dans le futur, ont promis les autorités locales.
Crédit photo : Patrika
Source : RFI
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