Le ministre ivoirien des affaires étrangères, Marcel Amon Tanoh, qui a déclaré être en discussion avec les Nations unies, pour envoyer 450 soldats supplémentaires en soutien à l’opération de maintien de la paix au Mali.
Après la rencontre les 10 et 11 mai entre Ibrahim Boubacar Keita (IBK), et le président du Mali et Alassane Dramane Ouattara le président ivoirien ; celui-ci a annoncé la décision de son gouvernement de porter le contingent militaire du pays dans la force de l’ONU au Mali à 600 soldats.
« Nous avons saisi les Nations unies pour que la Côte d’Ivoire puisse accroître sa contribution à la MINUSMA », a déclaré Alassane Dramane Ouattara lors d’une conférence de presse.
Le président ivoirien s’est montré préoccupé par la situation difficile sahélienne et déterminé à aider le Mali.Le nombre de casques bleu ivoiriens est à l’heure actuelle de 150 casques bleus qui sont positionnés à Tombouctou au Mali et ce depuis un an. Le président ivoirien compte renforcer le contingent présent en déployant 450 hommes supplémentaires.
Le projet avait été déjà évoqué par le ministre ivoirien des affaires étrangères, Marcel Amon Tanoh qui avait annoncé à l’ONU que son pays réfléchissait au nombre de soldats ivoiriens qui viendrait augmenter les effectifs des casques bleus en Centrafrique. Marcel Amon Tanoh a ainsi confirmé jeudi, l’annonce du chef d’Etat ivoirien. Le ministre ivoirien des affaires étrangères a précisé que les 450 soldats ivoiriens supplémentaires viendraient grossir les rangs des 900 hommes supplémentaires que le Conseil de sécurité des Nations Unies avait autorisés à l’automne 2017. Et ce afin renforcer la force de l’ONU en Centrafrique.
La Côte d’Ivoire et le Mali ont également lors de la rencontre du 12 mai pris la décision de renforcer leur coopération judiciaire dans la lutte contre le terrorisme. L’accord concerne plus particulièrement les personnes suspectées d’actes liés au terrorisme. Un texte a été signé entre les deux pays posant les bases d’une nouvelle coopération judiciaire entre les deux pays. La crise sécuritaire dans la région liée au terrorisme islamique est la principale motivation de cette nouvelle coopération judiciaire.
Source : La Tribune Afrique
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