Les autorités ivoiriennes modifient la fiscalité des entreprises afin d’encourager les investissements. Ainsi sont identifiées de nouveaux types d’exonérations fiscales dans le code des investissements.
Selon le directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire, Essis Esmel, ces nouvelles dispositions fiscales auront cours en fonction du lieu d’implantation et du type d’activité. L’Etat ivoirien veut mettre l’accent sur la prépondérance des investissements dans l’émergence du pays. Pour ce faire, le pays doit améliorer son attractivité et le levier fiscal est un des outils qui permettre les progrès de l’économie ivoirienne. Ainsi selon Essis Esmel, le directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), le Guichet unique de l’investissement du pays, le code des investissements du pays permet diverses exonérations fiscales des entreprises à leur création. En fonction de certains critères, dont le lieu d’implantation et le type d’activité, les exonérations fiscales peuvent varier d’une durée à une autre.
Essis Esmel, s’est exprimé sur les contours de ces nouvelles dispositions précisant qu’en dehors «du commerce et des bâtiments à usage industriel, tout ce qui est logement et activité bancaire, toutes les (autres) activités sont éligibles au code des investissements». «Une fois qu’on a créé son entreprise, il faut savoir que l’État de Côte d’Ivoire (accorde des) congés fiscaux pendant un an ou trois ans en fonction des types d’entreprises (…) voire des exonérations fiscales de cinq ans, huit ans et 15 ans en fonction du lieu où vous exercez», a déclaré le directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire. L’Etat accorderait par exemple, une exonération de «cinq ans si ces entreprises sont installées dans le District d’Abidjan, huit ans si elles sont installées dans une ville de plus de 60.000 habitants et 15 ans si elles sont installées dans un village».
Des nuances seront introduites en fonction des secteurs économiques. Ainsi dans le secteur de l’hôtellerie, les dispositions sont différentes. Essis Esmel a précisé que l’Etat permet aux entreprises de bénéficier d’une «exonération de la TVA sur les équipements importés ». Il s’agit en l’espèce, de « la réduction de 40 à 50% des droits de douanes ou l’exonération totale de la patente et du foncier pendant cinq ans, huit ans ou 15 ans».
Ces nouvelles dispositions sont efficaces si l’on en croit le bon taux de création des entreprises surtout dans les zones rurales. Le patron du Cepici a déclaré que ces avantages fiscaux ont permis «aujourd’hui une création entre 50 et 60 entreprises par jour au Cepici», avec une moyenne d’âge des entrepreneurs vacillant entre 25 et 32 ans.
Source : La Tribune Afrique
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