Le projet de «Conservation des écosystèmes et gestion internationale des ressources en eau de l’Union du fleuve Mano» a été lancé le 20 mars à Abidjan. Il s’agit de réfléchir à la gestion des ressources naturelles transfrontalières, notamment eaux, sols, aires protégées, et d’atteindre des objectifs de réduction de la pauvreté et de préservation de l’environnement.
En raison des changements climatiques plusieurs pays doivent faire face à des crises hydriques. Pour ces raisons, les pays membres de l’Union du fleuve Mano ont envisagé de penser la gestion des ressources en eau. L’Union du fleuve Mano est un regroupement de quatre pays ouest africains. Créée en 1973 entre le Liberia et la Sierra-Léone, elle a vu l’adhésion en 1980 de la Guinée avant de voir la Côte d’Ivoire qui était déjà membre observateur, devenir membre à part entière en 2008. Le projet «Conservation des écosystèmes et gestion internationale des ressources en eau de l’Union du fleuve Mano» a ainsi été initié à Abidjan ce lundi. Le projet en Côte d’Ivoire concerne «les bassins versants des fleuves Nuon et Cavally, à l’ouest de la Côte d’Ivoire, sur une superficie de 16 300 km² entre les régions du Cavally, du Tonkpi (ouest) et de San Pedro (sud-ouest)», a déclaré le directeur des eaux et forêts de Côte d’Ivoire, le colonel Soro Yanani.
Il s’agit de mieux gérer les ressources naturelles transfrontalières (eaux, sols, aires protégées,…) et travailler à une réduction de la pauvreté tout en préservant l’environnement. Soro Yanani a confirmé que le souhait est de renforcer les capacités des acteurs impliqués dans la gestion de l’eau et la conservation des écosystèmes sur les sites identifiés au sein du projet. Toujours selon Soro Yanani , il s’agit également de consolider la coopération régionale autour de l’eau. Les piliers fondamentaux du projet «Conservation des écosystèmes et gestion internationale des ressources en eau de l’Union du fleuve Mano» sont donc : la gestion intégrée des écosystèmes forestiers et la gestion durable des eaux transfrontalières
«Vos travaux devront vous permettre de présenter le projet, recenser la liste des acteurs et des partenaires impliqués et valider le plan de travail annuel de l’année 2018 », a indiqué le responsable qui représentait le ministre ivoirien des eaux et forêts.
Cette initiative collective devrait permettre de répondre aux menaces qui pèsent sur les pays de l’Union en matière hydraulique. C’est en sens que s’est exprimée Medina Wesseh, représentante de la secrétaire générale de l’Union du fleuve Mano. La sous-région de l’Union du fleuve Mano «constitue la troisième réserve de biodiversité au monde après les bassins de l’Amazonie en Amérique du Sud et du Congo en Afrique centrale. Autant, nous pouvons nous enorgueillir sur les potentialités de notre sous-région, autant nous devons nous préoccuper de la réalité des menaces qui l’assaillent», a en effet déclaré Medina Wesseh.
Source : La Tribune Afrique
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