Le gouvernement canadien a déclaré le 19 mars qu’il enverrait une force d’appui aérien à la mission de paix des Nations unies au Mali (MINUSMA). Ainsi un contingent de Casques bleus pour moitié composé de femmes va venir renforcer les troupes en présence.
Les ministres canadiens des Affaires étrangères et de la Défense, Chrystia Freeland et Harjit Sajjan, ont donc confirmé le 19 mars le projet d’envoi d’une force aérienne opérationnelle canadienne pour participer à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). La future force d’appui canadienne au Mali est composée, d’une équipe médicale, de deux hélicoptères Chinook, pour des opérations de transport et de logistique, et de quatre hélicoptères Griffon pour une une protection armée.
Cette force aérienne a pour objet de « soutenir la mission, dans le transport de [personnes et] d’équipements, ainsi que […] l’évacuation médicale aérienne de victimes et de blessés» a précisé Jonathan Vance, le chef d’état-major des forces armées canadiennes. Les forces canadiennes seront déployées à l’automne 2018 et viendront remplacer un contingent allemand qui effectue des missions de transport et d’évacuation sanitaire au Mali.
Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations Unies s’est exprimé sur l’engagement des troupes canadiennes en précisant «Comme vous le savez, le Canada a une longue et riche histoire de participation à des missions de maintien de la paix de l’ONU, et nous sommes très heureux [du fait] qu’ils soient représentés au Mali avec un tel déploiement-clé ». Dans le sillage de l’ONU, Chrystia Freeland, le ministre canadien des Affaires étrangères a précisé que son pays est conscient des difficultés liées à l’engagement de son pays : «Nous sommes très conscients de la complexité et des difficultés de la mission au Mali». «En fait, la complexité et les difficultés de la situation expliquent pourquoi il faut une force de maintien de la paix», a-t-elle déclaré.
Reste à planifier le déploiement. Celui-ci doit s’effectuer en collaboration avec l’ONU, ses partenaires et le gouvernement malien. «Peu importe où nous envoyons nos troupes, nous allons nous assurer qu’elles ont l’équipement et l’entraînement appropriés et [ce qui est encore] plus important […], qu’elles ont des règles d’engagement adéquates et [la capacité de] se protéger», a précisé le ministre canadien de la Défense Harjit Sajjan.
Source : La Tribune Afrique
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