Selon le gouvernement burkinabé, au moins huit assaillants et huit membres des forces de l’ordre ont été tués lors d’attaques terroristes ce vendredi 2 mars dans la capitale du Burkina Faso.
L’état-major a été frappé par un véhicule piégé, a déclaré, Clément Sawadogo. le ministre de la sécurité, « Le véhicule était bourré d’explosifs, la charge était énorme » et a occasionné « d’énormes dégâts ». « Il y avait une réunion sur le G5 Sahel », « peut-être qu’elle était visée », a-t-il déclaré à la presse.
Simultanément, des tirs ont été entendus dans la zone de la primature et de l’ambassade de France. Selon des témoins, cinq hommes sont sortis d’une voiture et ont ouvert le feu sur des passants avant de se diriger vers l’ambassade de France, dans le centre de la capitale du Burkina Faso.
Les forces spéciales françaises de l’opération « Sabre », basées à Ouagadougou, ont été déployées. « Les forces françaises au Burkina sont intervenues en soutien à l’action de l’armée burkinabé, elles n’ont pas pris part directement à l’action », a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’état-major de l’armée française, le colonel Patrick Steiger.
Selon le gouvernement burkinabé, huit personnes ont été tuées parmi les forces de l’ordre nationales et huit assaillants ont été « abattus ». « Un peu plus de 80 blessés ont été pris en charge. Parmi ces 80 blessés, une douzaine ont des blessures assez sévères et parmi ces douze, trois sont considérés comme graves », a précisé le ministre de la communication, Rémi Dandjinou. Le président burkinabé s’est exprimé un peu plus tard dans la soirée, déclarant « Notre pays a été de nouveau la cible ce vendredi de forces obscurantistes ».
Selon une source française ; les attaques ont bien eu lieu de manière simultanée. Ces attaques sont ainsi causé la mort de huit membres des forces de défense burkinabées et fait plus de 80 blessés, dont douze gravement. Huit assaillants ont également été tués lors cette attaque à la voiture piégée. Un précédent bilan établi vendredi par des sources sécuritaires françaises faisait état d’au moins 28 morts.
Le gouvernement burkinabé a condamné des « actes lâches et barbares » et invité « les populations à garder le calme et à collaborer avec les forces de défense et de sécurité ». Le président français, Emmanuel Macron a quand à lui confirmé le « plein engagement de la France » au Sahel alors que Jean-Yves Le Drian ministre des affaires étrangères a souligné que « Tout laisse à penser qu’il s’agit de groupes terroristes ». Celui-ci n’a pas manqué de rappeler rappelant la détermination de la France à « lutter de manière implacable contre ces groupes terroristes qui veulent déstabiliser le Sahel ».
Source : Le Monde Afrique
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