Le secteur de la noix de cajou, très en verve en Côte d’Ivoire qui en est le premier producteur mondial, va évoluer sur plusieurs fronts en 2018. Sa production va ainsi augmenter de 5% cette année, tandis que sur le plan fiscal une taxe de 10% (sur la valeur en FCFA) va être instaurée sur les exportations. Et cela, afin de favoriser la transformation locale de la matière première, encore trop faible actuellement.
750 000 tonnes, c’est le cru 2018 acté par le Conseil du coton et de l’anacarde (CCA), l’autorité de régulation régissant le marché ivoirien de la noix de cajou. Cette nouvelle campagne de commercialisation, qui surpasse la précédente de 5%, démontre que le secteur se porte décidément très bien.
Et pour cause, le pays pèse près de la moitié de la production en Afrique de l’Ouest et presque un quart sur le plan mondial. Ainsi, « le prix plancher bord champ au producteur a été fixé à 500 francs CFA le kilogramme, contre 440 FCFA en 2017 », relaie Jeune Afrique.
Favoriser la transformation locale
Toutefois, une autre mesure anime les débats sur cet épineux dossier puisque le gouvernement d’Alassane Ouattara souhaite également favoriser la transformation sur place, dont les standards sont encore loin de donner de satisfaction.
Celle-ci ne dépasse pas en effet la barre des 7%. Une taxe sur les exportations, de l’ordre de 10%, a donc été instaurée par Abidjan afin d’encourager les entreprises étrangères à privilégier la piste locale.
Pour rappel, « environ 86 % de la production ivoirienne est exportée, principalement à destination du Vietnam (68 %), de l’Inde (28 %) et du Brésil (3 %) ». La Côte d’Ivoire espère quant à elle atteindre une capacité de broyage de 100 % d’ici 2020.
Source : Jeune Afrique
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