Quatre ans après avoir quitté le Commonwealth, la Gambie va retrouver l’organisation intergouvernementale sous l’impulsion du président Barrow. Et ainsi sortir de l’isolation internationale dans laquelle l’avait plongé le dictateur Yahya Jammeh.
Cette nomination a été officialisée à Londres jeudi 8 février par la secrétaire générale de l’institution, Patricia Scotland, lors d’une cérémonie de levée de drapeaux aux côtés de l’ambassadeur gambien au Royaume-Uni, Francis Blain. La Gambie devient dès lors le 53 ème membre de la Communauté des Nations composée pour la plupart d’anciens territoires de l’Empire britannique.
Diplomatiquement parlant, il s’agit d’un choix judicieux du gouvernement en place (depuis fin 2016) puisque le prédécesseur d’Adama Barrow avait placé le pays dans une position de repli économique et politique particulièrement néfaste. Ce dernier considérant que Banjul ne pouvait en aucun cas « faire partie d’une institution néo-coloniale ».
Des avantages politiques et économiques indéniables
Et pour cause, les membres du Commonwealth (que la Gambie avait intégré en 1965 suite à son indépendance) ont accès à des avantages économiques et politiques indéniables, souligne Jeune Afrique :
« L’organisation fournit, par exemple, un soutien pour améliorer la compétitivité en matière de commerce, ou encore des règles d’immigration assouplies à destination du Royaume-Uni. Il s’agit donc d’une aide économique non négligeable pour le petit pays, qui a hérité d’une dette d’un milliard de dollars, d’après (les autorités). »
Pour rappel, Y. Jammeh souhaitait également que la Gambie ne dépende plus de la Cour pénale internationale de La Haye (Pays-Bas) en matière de crime contre l’humanité; une hypothèse immédiatement tuée dans l’œuf par son successeur.
Source : Jeune Afrique
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