Le dossier de la pêche s’apparente année après année comme une véritable chimère des relations diplomatiques entre Nouakchott et Dakar.
La réglementation mauritanienne oblige en effet les pêcheurs sénégalais à abandonner leurs prises récupérées dans les eaux territoriales de l’Etat voisin. De plus, le quota annuel de pêche de 50 000 tonnes de poissons toléré auparavant n’est plus. Les accidents sont donc légion.
Ce fut le cas samedi 27 janvier lorsque les garde-côtes mauritaniens ont abattu un jeune pêcheur sénégalais du nom de Serigne Fallou. Ce fait divers a ainsi largement participé à ranimer les braises d’un dossier plus que brûlant.
Et pour cause, relate le site Leral, « pas moins de 400 embarcations sénégalaises ont été contraintes en février 2017 de se replier dans leur pays. Pire, des milliers de Sénégalais établis en Mauritanie depuis plusieurs décennies et qui s’étaient associés à des mareyeurs locaux afin de pouvoir pêcher avec des pirogues localement immatriculées, se sont vu interdire de poursuivre leurs activités ».
Dénouement en mars ?
Quant à la délimitation des eaux territoriales, cette dernière reste assez floue et participe plutôt à complexifier le dialogue. Et cela, même si les deux gouvernements se sont engagés à instaurer des patrouilles communes de surveillance de la frontière.
Dès lors, la visite du président sénégalais jeudi 8 janvier dans la capitale mauritanienne pourrait apporter un peu de lumière dans cette problématique insoluble. A cette occasion, Macky Sall et son homologue, Mohamed Ould Abdelaziz, ont affirmé leur volonté de signer un protocole d’accord d’ici fin mars 2018.
Source : Leral
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