Apparue il y a bientôt 9 ans dans le nord-est du Nigéria, Boko Haram a commis nombre d’attentats causant la mort de 33 000 personnes. La secte loin de s’affaiblir, poursuit ses crimes et affecte dorénavant également, le Tchad et le Cameroun.
Depuis 2009 la secte Boko Haram sème la terreur au Nigéria, laissant derrière elle misère et populations terrifiées. Les méthodes de Boko Haram ont évolué jusqu’à s’exprimer dorénavant via des attaques par «missions» suicides. Ces missions suicide impliquent de jeunes kamikazes qui ciblent des points sensibles et populaires tels que les mosquées et les marchés.
Dimanche 4 février, la secte a encore frappé dans le village de Kala, en face du camp des personnes déplacées internes (PDI) à Dalori, dans l’État de Borno. Dans un contexte difficile, l’armée nigériane montre sa détermination à éradiquer ce qui apparaît comme un fléau. Le général de division Rogers Nicholas, commandant en chef de l’opération «Lafiya Dole», a déclaré le 5 février que l’armée nigériane a complètement battu les insurgés de Boko Haram dans le pays. L’officier supérieur qui intervenait auprès de la mission conjointe militaire nigériano-camerounaise à Maiduguri a mentionné à son tour que les troupes de l’opération «Deep Punch II» avaient chassé les insurgés du «Camp Zairo», qui est leur zone d’opérations.
«Mes soldats sont au cœur de l’enclave de Boko Haram, le « Camp Zairo ». Les vaillantes troupes ont pris le contrôle total de la forêt de Sambisa. Nous avons brisé le cœur et l’âme du groupe de Shekau, prenant le contrôle du camp et de ses environs. Ils sont en fuite et nous les poursuivrons partout où ils iront. Cette fois-ci, il ne pourront pas s’échapper», a déclaré le général Nicholas.
Les forfaits de Boko Haram s’expriment dans plusieurs pays, au delà du Nigéria. Ainsi au Cameroun, les dernières attaques du Boko Haram ont fait six morts et plusieurs blessés dans la nuit de dimanche à lundi. Les actes criminels de Boko Haram engendrent des conséquences humanitaires dévastatrices. Selon le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR), depuis le début de la crise engendrée par le groupe Boko Haram en 2009, le nombre de déplacés dans le nord du Nigeria, ainsi qu’au Cameroun, au Tchad et au Niger a atteint 2,4 millions de personnes.
Source : La Tribune Afrique
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