Deux semaines après la démission du gouvernement, et sommé par la Cedeao de faire le nécessaire en vertu de l’Accord de Conakry, le président de la Guinée-Bissau, José Mario Vaz, a enfin procédé à la nomination d’un nouveau Premier ministre en la personne d’Antonio Artur Da Silva, ex-ministre des Affaires étrangères.
L’organisation intergouvernementale ouest-africaine a définitivement perdu patience sur le dossier Bissau, c’est un euphémisme. Et pour cause, le pays est en effet touché par une grave crise politique depuis 2015, et le limogeage, par le chef de l’Etat, du PAIGC qui était issu des élections 2014.
Depuis lors, souligne la Tribune Afrique, « aucun gouvernement formé à l’initiative du président lui-même n’a jamais pu obtenir le quitus de quatre des cinq partis présents à l’Assemblée nationale. Le PAIGC ayant systématiquement rejeté tous les Premiers ministres nommés par Vaz sans son accord, comme l’exige la Constitution ».
Vers des élections législatives
En marge du dernier sommet de l’Union africaine (UA), la Cedeao avait donc fixé une dead line au 31 janvier pour que le leader bissau-guinéen nomme un Premier ministre. Ironie du sort, l’intéressé a attendu le dernier jour pour s’exécuter.
Quant au décret présidentiel, ce dernier atteste que « la décision a été prise dans le cadre des efforts en cours pour trouver une solution définitive à la crise politico-institutionnelle que traverse (l’Etat) ».
Pour rappel, le nouveau gouvernement est chargé, entre autres, d’organiser les prochaines élections législatives nationales durant l’année 2018.
Sources : Jeune Afrique et La Tribune Afrique
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