Je voudrais par la présente porter mon point de vu sur ce article. Depuis octobre 2017 , les manifestations de rues observées dans le pays auraient un impact significatif sur les perspectives de la croissance du pays.Je pense qu’un tel effet est un phénomène à mémoire sur les séries de PIB du pays du pays pour un futur moyen terme.Si bien que cet article l’a reconnu, je pense qu’il serai judicieux que la BAD revois à la baisse ses prévisions pour attirer l’attention de tout le peuple togolais sur y compris les politiques du risque qui plane sur l’activité économique et donc de la vie des population du faite que la crise traîne. Plus sa prend du temps plus l’activité se réduit .Donc de la néccéssité a trouver le plus vite possible la solution idoine et durable à cette crise.
Et la Banque africaine de développement (BAD) d’annoncer la reprise de la croissance pour l’économie du Togo pour l’année 2018.
L’institution financière a déclaré dans ses « Perspectives économiques en Afrique 2018 » que la croissance devrait atteindre 5% en 2018 et 5,3% en 2019. Et ce en dépit du climat politique tendu dans lequel est plongé le pays depuis septembre 2017. La BAD confirme donc le rebond pressenti. Selon la Banque, les performances seront notables dans le secteur agricole. «L’agriculture demeure le fondement de l’économie togolaise, avec une contribution de 1,7 point de pourcentage à la croissance en 2017 », précise l’institution financière. Ainsi donc la nouvelle politique agricole du gouvernement, basée sur le développement et la promotion des agropoles devrait porter ses fruits.
Le secteur tertiaire bénéficie lui aussi de bons indicateurs. En effet, la BAD indique qu’en 2018-2019, le secteur tertiaire (47 % du PIB selon l’INSEED) «devrait bénéficier de la capacité du port de Lomé, étendue grâce à l’installation d’équipements modernes de transbordement». Au delà de la dimension logistique et infrastructure, les multiples réformes amorcées par le gouvernement pour attirer plus d’investissements privés devraient elles aussi bénéficier à l’économie du pays.
«En 2017, l’État a commencé à réduire ses investissements à 14 % en 2018, puis à 4,3 % en 2019. Cette diminution devrait mettre un terme aux mécanismes de préfinancement des investissements publics par le truchement des banques commerciales et atténuer ainsi la prédominance de l’État dans le financement de l’activité économique» a également précisé la Banque africaine de développement.
Ainsi les indicateurs sont au vert du point de vue économique ; cependantt les indicateurs politiques sont moins favorables. En effet dans son rapport, la BAD prévient sur les risques que représentent les manifestations de rue de l’opposition.
«Une recrudescence des protestations politiques qui ralentissent l’activité économique depuis août 2017 pourrait entraîner une révision à la baisse de la croissance estimée pour 2017 et projetée pour 2018 et 2019» interpelle l’institution panafricaine.
Car en effet le bras de fer entre le pouvoir et l’opposition se poursuit. Ce qui ne manque pas de nourrir les inquiétudes du gouvernement, et des investisseurs. Rappelons qu’après la première série de manifestations organisées par l’opposition en août 2017, les autorités togolaises avaient en effet comptabilisé une perte financière estimée quotidiennement à 1,5 milliard de francs CFA.
Source : La Tribune Afrique
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