Le réseau électrique nigérian est endommagé suite à un incendie dans une partie de l’oléoduc Escravos-Lagos.
Le Nigeria est confronté à de graves perturbations du réseau électrique après un incendie sur un oléoduc. Les autorités ont été contraintes d’arrêter l’approvisionnement en gaz des centrales électriques, celles-ci produisant un total de 3.000 MW. Dés la nuit du 2 au 3 janvier, la distribution électrique dans le pays a été très perturbée. L’incendie s’est déclaré au sein de l’oléoduc Escravos-Lagos appartenant à la Nigerian National Petroleum Corp (NNPC), dans l’Etat d’Edo méridional.
Les autorités ont dû arrêter complètement le gazoduc alimentant la centrale d’Egbin, d’une capacité de 1.320 MW, ce qui en fait la plus importante du pays. Cinq autres stations ont subi le même sort et ont été mises à l’arrêt. Selon le ministère de l’Electricité, des Travaux publics et du Logement, cette interruption a « handicapé » le réseau de transmission national. Alors que la plus grande partie de l’électricité du Nigeria provient de la production thermique ; le gaz produit par les opérateurs pétroliers et gaziers est livré aux centrales électriques via des pipelines appartenant à la Compagnie nigériane de traitement et de transport du gaz, filiale de la NNPC. Une déclaration des autorités précisant que les opérateurs « travaillent à la reprise des opérations », sans que l’on sache pour autant dans quels délais la reprise complète pourra être effectuée. Aucun détail sur l’ampleur des dégâts n’a filtré à ce jour. La perte momentanée de 3.000 MW devraient générer des répercussions sur la distribution électrique, sachant que le pic de production d’énergie s’est établi à 7.000 MW en décembre dernier, dont 5.155 ont été distribués.
Le production d’électricité demeure un point de fragilité pour le Nigéria, le plus important producteur de pétrole du continent. Le secteur économique de l’électricité est handicapé par l’obsolescence des infrastructures ainsi que par les attaques répétées qui touchent les infrastructures d’approvisionnement en gaz et en énergie. Ces dysfonctionnements présentent des répercutions sur la population du Nigéria, soit 180 millions de personnes.
Source : La Tribune Afrique
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