En 2018, les citoyens ivoiriens seront appelés aux urnes en diverses occasions puisque le gouvernement souhaite organiser les élections sénatoriales, municipales et régionales.
Un communiqué du dernier conseil des ministres de l’année le mercredi 20 décembre a annoncé l’installation du Sénat à Yamassoukro en 2018. On se souvient que cette nouvelle chambre qui a fait débat en son temps, est un des nouveautés de la Constitution de 2016. L’annonce concernant le Sénat a étonné d’autant plus qu’initialement Alassane Ouattara avait indiqué que des élections sénatoriales seraient organisées en 2020. Alors que deux tiers des futurs sénateurs seront désignés au suffrage indirect par des grands électeurs, le président Ouattara souhaitait attendre que se tiennent les municipales et les régionales – des élections qu’il voulait également reporter à 2020. Dans le même temps ; les mandats des maires et des conseillers régionaux prennent fin en 2018. Ce qui porterait à trois le nombre d’élections prévues en cette année à venir. Le président ivoirien a tenu compte de l’avis de son premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui lui conseillait de ne pas prolonger les mandats en question. Et ce afin d’éviter toutes éventuelles polémiques.
Le choix de Yamoussoukro pour le siège de la nouvelle chambre est stratégique et doit permettre « d’accélérer les opérations de transfert de la capitale ». Les décisions entérinées ; une loi organique devra être votée par l’Assemblée nationale afin de fixer le nombre de sénateurs, les conditions de leur éligibilité et de leurs nominations, les modalités du scrutin, les montants de leurs indemnités et leurs avantages, comme l’indique la Constitution. Viendra alors un décret pris en conseil des ministres afin de convoquer les électeurs.
Pour ces scrutins inédits le calendrier n’a pas été communiqué. Les municipales et les régionales devraient quant à elles se tenir avant la fin avril. La commission électorale indépendante a préconisé la date du 21 avril 2018. Restera à établir un budget alors que seuls 9,5 milliards de francs CFA étaient inscrits au budget prévisionnel de 2018 et que la commission électorale indépendante (CEI) fixait à 30 milliards de Francs CFA l’organisation des seules élections municipales et régionales.
Source : Jeune Afrique
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