Le pasteur Emmanuel Momoh a récemment découvert un diamant de 709 carats dans un village sierra-léonais situé dans le district de Kono. Néanmoins, la propriété de la pierre lui a très vite été contestée par l’Etat et l’Agence nationale pour les ressources minérales (NMA). En cause : un défaut de licence d’exploitation minière.
Cette subtilité juridique fait sans aucune doute les affaires des autorités locales puisque « le diamant de la paix », comme on le nomme, a été vendu 6,5 millions de dollars à New York durant le mois de décembre. Dans cette affaire, l’Etat touche 60% du fruit de la transaction. Quant au pasteur, ce dernier se console avec les 40% restants.
Néanmoins, il est légitime de se demander si E. Momoh n’a pas été floué. Et pour cause, l’intéressé avait entrepris les démarches pour obtenir une licence d’exploitation minière lorsqu’il a découvert ce véritable trésor.
Une réglementation à deux vitesses
Cependant, la NMA a appliqué une application très stricte de la législation et a retenu « un vice de forme » en faveur de l’Etat. Une version confirmée par le directeur général de la structure, Sahr Wonday :
« Le processus (administratif) était en cours quand son équipe a découvert la pierre. Techniquement, il ne possédait pas le diamant (à ce moment-là). Le diamant appartient donc au gouvernement de la Sierra Leone. »
Pour rappel, l’activité minière reste très peu contrôlée sur le territoire puisque 99% des mineurs artisanaux opèrent sans permis.
Source : Le Journal du Cameroun
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