Afin de remplacer 400 000 hectares de cacaoyers atteint par l’épidémie de « pousse de cacao gonflée » le Ghana s’apprête à lever 750 millions de dollars.
Le Ghana afin de mieux lutter contre l’épidémie qui atteint ses champs de cacaoyers, a pris des mesures qui devraient endiguer le phénomène et relancer l’économie du cacao. Le tour de table qui doit permettre de lever les fonds auprès des banques locales et internationales devrait porter ses fruits au début de l’année 2018.
Il s’agit de remplacer les arbres atteints soit par l’âge, soit par la maladie. Le Ghana Cocoa Bord (régulateur du marché) s’apprête à lever 750 millions de dollars de prêts pour financer le remplacement de plus de 50% des arbres qui produisent la récolte du pays. Le Ghana Cocoa Bord estime nécessaire de couper plus de 400.000 hectares d’arbres au cours des 5 à 8 ans à venir. Selon le Ghana Cocoa Bord, c’est près du cinquième des cacaoyers du Ghana aui est touché par le virus de la pousse de cacao gonflée (CCSV). Cette maladie affecte les rendements du cacaoyer et accélère la mortalité de la plante à 3 ou 4 ans. Le reste des arbres des arbres est remplacé en raison de leur vieillesse et donc de leur perte de productivité.
Même si les indicateurs de production sont au beau fixe, le régulateur souhaite ne pas sous-estimer l’évolution de l’épidémie de CCSV. « La propagation de la maladie est assez alarmante, même les fermes les plus jeunes ont été touchés » a déclaré Joseph Boahen Aidoo, directeur général de la Ghana Cocoa Bord à la presse ghanéenne. Cependant pour demeurer optimiste, le régulateur précise que cette opération devrait également permettre d’améliorer les rendements et les revenus des milliers de petits agriculteurs qui constituent la majeure partie de la production du deuxième exportateur mondial du cacao.
Ce nouvel apport financier vient s’ajouter aux 600 millions de dollars que la Banque africaine de développement doit débloquer pour le développement de la filière : construction d’entrepôts et autres mesures visant à améliorer les conditions de stockage et de distribution afin réduire la déperdition de récolte.
Source : La Tribune Afrique
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