La commission électorale du Liberia (NEC) a rejeté les recours de trois partis défaits lors du premier tour de la présidentielle au cour duquel George Weah (CDC) et Joseph Balai (UP) sont arrivés en tête. Les dirigeants du Liberty Party (LP) et de l’Unity Party (UP) entendent en conséquence saisir la Cour suprême nationale afin de faire constater plusieurs irrégularités présumées lors du premier round, le 10 octobre dernier.
L’angoisse était palpable à Monrovia vendredi 24 novembre, mais la NEC a mis fin à l’Épée de Damoclès pesant sur le second tour des présidentielles. La commission a en effet confirmé que « le LP et le UP n’avaient pas produit suffisamment de preuves pour justifier l’annulation des élections du 10 octobre. Les plaintes des deux partis politiques ont donc été rejetées et refusées. »
Cependant, les dirigeants des formations politiques déboutées ont annoncé qu’ils n’en resteront pas là et qu’un recours devant la Cour suprême était fortement étudié. Ces derniers s’estiment lésés, prétextant une absence de numéro sur les bulletins de vote et une non communication des listes électorales aux partis.
Une version contestée par l’ambassade américaine qui appelle à une tenue rapide du second tour :
Aucun groupe d’observateurs accrédité libérien, régional ou international n’a estimé que les diverses anomalies constatées traduisaient des problèmes structurels suffisants pour remettre en cause l’intégrité fondamentale du processus électoral, souligne le communiqué diplomatique.
Pour rappel, la Cour Constitutionnelle avait suspendu « les débats » début novembre. Et cela, à la veille du second tour. Si la NEC a désormais tranché, un éventuel recours devrait néanmoins encore ralentir la procédure.
Source : Koaci