D’après une étude de la Banque mondiale et du GIABA débutée en août 2016, le Cap-Vert présente une certaine vulnérabilité vis-à-vis du trafic de drogue et du blanchiment d’argent. Le gouvernement local en a pris acte et a confirmé qu’il contrôlerait désormais davantage les secteurs qui présentent des failles structurelles.
« Selon les variables de la Banque mondiale, nous sommes arrivés à la conclusion que nous avons un risque élevé de blanchiment d’argent et le crime le plus important en ce moment est le trafic de drogue », a indiqué Eldefrides Barbosa, la directrice cap-verdienne de l’Unité d’information financière (UIF).
Cette dernière a indiqué dans la foulée que Praia allait combler ses manques en la matière, citant les secteurs immobilier, notarial, comptable ainsi que les ONG comme des viviers très friables.
Les supervisions des autorités vont donc se multiplier. Mais ce n’est pas tout, la législation va également se durcir comme la formation du personnel qui doit être en mesure de détecter une activité anormale.
Une législation à adapter
Pour autant, E. Barbosa n’a pas souhaité tiré le signal d’alarme en indiquant que le cadre juridique national était en mesure d’y faire face si aménagements il y a : « Il est nécessaire d’évaluer l’efficacité de ces lois pour connaître le nombre de cas jugés, les biens perdus en faveur de l’Etat et la valeur de ces biens », a-t-elle insisté.
Source : French China
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