A peine sorti de la récession, le Nigéria ambitionne un taux de croissance prévu de 2,5% sur la période 2018- 2019, selon la Banque mondiale.
Le gouvernement nigérian a confirmé que sa stratégie de gestion des recettes et des dettes a fini par réduire sensiblement le risque d’endettement. Le développement du pays devrait s’en trouver accéléré. Le Nigéria s’est engagé auprès du Fonds Monétaire International (FMI) à dérouler une série de réformes économiques, qui sort de récession le pays.
Les relations entre le FMI et le Nigéria sont au beau fixe. La ministre nigériane des Finances, Kemi Adeosun a salué les recommandations de l’institution de Bretton Woods de s’engager pour plus de prêts étrangers. Selon la ministre, la nouvelle stratégie consiste à réduire les dépenses publiques, mais aussi à mobiliser plus de ressources auprès des partenaires financiers étrangers pour le développement du pays. Kemi Adeosun a précisé que les d’emprunts auprès de partenaires étrangers augmenteront les réserves de devises étrangères du pays, réduiront l’éviction du secteur privé et créeront de l’épargne. La ministre Adeosun a par également ajouté que le pays refinançait son portefeuille de dettes hérité.
La ministre des Finances a indiqué que la stratégie de réformes économiques a été mise en place en s’appuyant sur des projets au sein de plusieurs domaines, comme le déploiement de technologies dans la gestion des revenus. Avec l’aide de la Banque africaine de développement (BAD), le Nigéria a élaboré un nouveau plan de redressement de l’économique pour la période 2017-20. Celui-ci se compose de cinq chapitres dont notamment, l’amélioration de la stabilité macroéconomique, la croissance et la diversification de l’économie. L’Administration Buhari, consciente de la situation a entrepris une politique rigoureuse de restructuration du pays en mettant en œuvre avec cohérence des mesures de résolutions de problèmes macroéconomiques et de déséquilibres structurels.
Les efforts portent leurs fruits puisque Nigéria aujourd’hui offre des perspectives économiques encourageantes. Avec un PIB de 1,5%, contracté sous l’effet de conditions de liquidité défavorables, des délais d’exécution budgétaire, le pays est en mesure de générer une croissance économique de 2,5% sur la période 2018- 2019, ainsi que le souligne la Banque mondiale.
Source : La Tribune Afrique
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