Alors que l’axe Kuala Lumpur-Accra bat son plein en termes de commerce d’huile de palme (la Malaisie est le deuxième producteur mondial), le pays asiatique a décidé d’ouvrir un bureau régional dans la capitale ghanéenne. Et cela, afin de créer des entreprises spécialisées dans la transformation de la matière première.
Selon le site Commodafrica, « le Ghana est l’un des partenaires les plus importants de la Malaisie en Afrique de l’Ouest dans ce secteur avec des échanges commerciaux qui se sont élevés à 337 millions de dollars en 2016. »
En ce qui concerne la seule année 2017, Accra a déjà importé 213 000 tonnes d’huile de palme en provenance de Kuala-Lumpur; un chiffre en hausse de 20% par rapport au volume importé en 2016 durant ce même laps de temps. Les autorités malaisiennes visent désormais la barre des 300 000 tonnes exportées en 2018.
Un Ghana qui produit peu
Cette recrudescence s’explique avant tout par la faible production à laquelle est confrontée le Ghana où « les plantations d’huile de palme ne couvrent que 300 000 hectares, dont plus de 80% sont cultivés par des petits agriculteurs privés. » Le tout pour une production d’environ 480 000 tonnes par an. « Or, la demande (domestique) en huile et graisse atteint 680 000 tonnes chaque année », poursuit cette même source.
Un état de fait que ne reniera pas Dato Lee Yeow Chor, le président du Malaysian Palm Oil Council (MPOC) : « Nous sommes convaincus que la consommation d’huile de palme malaisien augmentera (progressivement). Nous voulons aussi promouvoir d’autres sous-produits comme le savon, des acides gras et huile de palmiste.
Et pour cause, renchérit l’intéressé, « ces dernières années, nous avons observé une hausse de nos exportations dans la région. L’année dernière, la Malaisie a exporté environ un million de tonnes d’huile de palme (rien qu’en) Afrique de l’Ouest. »
Source : Commodafrica
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