A l’instar des autres membres signataires de la convention portant sur le G5 Sahel (Mali, Burkina Faso, Tchad, Niger), la Mauritanie brille par son retard sur ce dossier. Un manque logistique et technique que les émissaires de l’ONU, en visite vendredi à Nouakchott, ont déploré.
Selon RFI, « les diplomates et ambassadeurs du Conseil de sécurité n’auront passé que quelques heures » dans la capitale mauritanienne. Assez de temps pour constater que le gouvernement local ne présente pas actuellement les garanties nécessaires au bon déroulement de l’opération.
Les militaires du G5 Sahel, chargés d’annihiler la menace terroriste dans la région, sont en effet répartis en plusieurs fuseaux; la Mauritanie occupant la partie Ouest. Pour autant, cet Etat présente un retard significatif dans l’avancée de ses obligations, poursuit le média :
« Les travaux du quartier général de ce secteur, dans la localité de N’Beiket n’ont toujours pas commencé. Si l’on en croit un rapport interne de l’ONU, la Mauritanie est le seul pays a n’avoir pas identifié le bataillon requis pour rejoindre les quelques 5000 hommes qui doivent composer la future force militaire. Elle ne dispose pas non plus d’officier de liaison à Mopti, au Mali, dans le centre de commandement du G5. »
Il est donc tout à fait compréhensible que les émissaires onusiens n’est pas prolongé leur voyage à Nouakchott. Et cela, alors que la France, « qui a endossé la présidence du Conseil de sécurité, tente de convaincre Américains et les Britanniques de l’utilité de cette nouvelle force africaine. »
Source : RFI
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