La Guinée-Bissau devrait bénéficier d’une croissance de 5,2% en 2017. Une courbe qui s’explique notamment par l’embellie significative que connait le marché local de la noix de cajou. Ce dernier profite en effet d’une conjoncture internationale attractive.
Selon La Tribune, « le cajou, cultivé sur environ 12% du territoire national, est la principale denrée d’exportation de ce pays, troisième producteur africain après la Côte d’Ivoire et la Tanzanie. Pour autant, malgré une demande mondiale de cajou en constante augmentation, les paysans bissau-guinéens devaient ces dernières années se contenter de prix peu rémunérateurs, dans des circuits commerciaux dominés par des étrangers, en particulier indiens. »
La roue semble désormais tournée dans le bon sens, poursuit le média. Et pour cause, la filière locale était victime d’une contrebande massive qui se répercutait largement sur les prix :
« En mai, alors que les cours mondiaux s’annoncent exceptionnels, les autorités de Guinée-Bissau constatent que le cajou est vendu dans le pays deux fois moins cher que dans la région sénégalaise voisine de Casamance, où il se négocie jusqu’à 1 000 FCFA le kilo. Soupçonnant une possible contrebande, le président José Mario Vaz suspend alors quelques semaines la commercialisation pour assainir le marché. Et lève dans la foulée l’interdiction de la présence d’étrangers dans ce négoce. »
Une décision qui a poussé les acheteurs indiens, chinois et mauritaniens a négocié directement sur le territoire sans passer par de multiples intermédiaires. Le kilo se négocie aujourd’hui près de 1500 FCFA. Un véritable coup de maître, c’est peu de l’écrire.
Source : La Tribune
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