Alors que le village de Grand-Lahou abritait une colonie de vingt chimpanzés, 19 ont mystérieusement décédé lors des 30 dernières années. Une campagne de mobilisation a donc été lancée pour sauver le dernier rescapé de la meute, le dénommé Ponso.
Selon La Dépêche, « l’île aux chimpanzés (du site) a abrité il y a plus de 30 ans une vingtaine de ces grands singes, utilisés dans des expérimentations médicales sur le cancer (…) Aujourd’hui, Ponso est le seul survivant d’un groupe transféré en 1983 par le laboratoire Vilab-Liberia en Côte d’Ivoire. »
Et cela, depuis août 2015, date à laquelle sa compagne et ses deux enfants sont morts. Cette affaire a aussitôt ému l’opinion publique; une empathie collective qui a débouché sur la création de l’association « les amis de Ponso » qui subvient désormais à ses besoins en terme de nourriture et de soin.
Germain Djénémaya Koidja, un retraité de 60 ans, est la personne qui s’occupe de lui quotidiennement. Ce spécialiste des primates témoigne de son attachement envers l’animal :
« Ponso est comme mon enfant. Je ne souhaite pas le voir partir. Je lance un appel pour qu’on me renvoie une autre femelle. »
Ces mesures de protection suffiront-elles pour autant à maintenir Ponso en vie ? On peut malheureusement légitimement en douter si on se fie à l’expertise des primatologues africains.
Ces derniers considèrent en effet l’intéressé comme « un véritable cas d’école » alors que le continent est confronté au braconnage des chimpanzés, à la déforestation, et au manque de ressources pour la sauvegarde de ces animaux.
Source : La Dépêche
Laisser un commentaire
Notice: Undefined index: stream in /var/www/virtual/tribuneouest.com/htdocs/wp-content/plugins/like-box/includes/widget.php on line 32