Après le résultat des audits des structures et entreprises publiques demandés par Patrice Talon, le gouvernement béninois a décidé de transmettre à la justice les dossier concernant les affaires de corruption.
On se souvient que le chef de l’Etat Patrice Talon avait dés son arrivée au pouvoir demandé à ce que soient auditées les structures et entreprises publiques pour un état des lieux. Les résultats des audits ont révélés plusieurs lacunes dans la gestion des fonds et ce particulièrement dans les secteurs du coton et de la microfinance.
Dés lors, le gouvernement confie le dossier à la justice afin d’instruire les lacunes de gestion ; révélation des audits. La justice se saisissant des dossiers, interpellera les responsables à différents niveaux de la gestion des structures ciblées de l’Etat. Elle identifiera les degrés d’implication des personnes impliquées et se prononcera sur la lutte anti-corruption et autres infractions liées. La corruption est un fléau qui gangrène le Bénin depuis longtemps déjà. Plusieurs enquêtes menées par les partenaires financiers du pays ainsi que par les autorités ont montré à quel point la corruption est préjudiciable au Bénin, impactant durement l’économie et le développement. Les audits ont mis en exergue de graves irrégularités dans les établissements publics, plus particulièrement dans les secteurs de la production du coton et de la microfinance.
La mission d’audit organisationnel, technique et financier de la filière du coton au Bénin pour les campagnes 2013-2014, 2014-2015 et 2015-2016 montre « de graves irrégularités ont été relevées dans la gestion de la filière au titre desdites campagnes, portant des préjudices importants à l’Etat. Au nombre des insuffisances et irrégularités relevées, il est à noter : des défaillances dans l’organisation du cadre institutionnel transitoire de gestion de la filière, dont le fonctionnement a été caractérisé par l’absence de règles précises et des confusions de responsabilités ». La perte sous l’ère Yayi Boni est évaluée à 125 milliards de francs CFA sur les trois campagnes auditées.
Le secteur de la microfinance accuse également des pertes importantes : « de graves irrégularités ont été relevées dans la gestion du Fonds, ayant occasionné des pertes de ressources publiques à hauteur de 40,6 milliards de FCFA », mentionne la mission d’audit du Fonds national de la microfinance au titre des exercices 2013-2016.
Source : La Tribune Afrique
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