Alors que le Conseil Constitutionnel béninois avait tranché en 2009 sur la disparité des peines hommes/femmes liées à l’adultère, et cela, au nom du principe d’égalité devant la loi, il avait néanmoins laissé un vide juridique fâcheux sur l’application de la sanction elle-même.
Il y a 8 ans, le Bénin s’était ému de la différence de traitement hommes/femmes appliquée par les autorité en matière d’adultère. Aujourd’hui, c’est la problématique même de l’adultère qui anime les débats.
En effet, si l’on se réfère à la décision du Conseil datant du 30 juillet 2009, un manque de précision certain subsiste toujours quant au maintien ou pas d’une telle sentence.
Le gouvernement, par la voix du Garde des Sceaux, a donc suggéré au législateur de corriger le tir et de supprimer purement et simplement le délit/crime (c’est selon) du code pénal.
Mais depuis les voix s’élèvent contre cette prise de position étatique. C’est le cas du président de l’Union Nationale des Magistrats (UNAMAB), Michel Adjaka :
« Notre sociologie n’est pas prête à démocratiser la sexualité », a-t-il clamé haut et fort auprès de nos confrère de Benin Web TV.
Pourtant, le pays est officiellement laïc. Les considérations religieuses ont-elles donc leur place au sein des débats ? C’est à l’organe judiciaire d’en apporter la réponse.
Source : Benin Web TV
Laisser un commentaire
Notice: Undefined index: stream in /var/www/virtual/tribuneouest.com/htdocs/wp-content/plugins/like-box/includes/widget.php on line 32