Trois tonnes d’écailles de pangolins, capturés par des braconniers en Côte d’Ivoire, au Liberia et au Burkina Faso, ont été saisies jeudi 27 juillet à Abidjan par les autorités locales. Il s’agit d’une prise record pour cette espèce en voie de disparition.
Cette nouvelle reste déconcertante. Et pour cause, jamais une telle saisie n’avait été enregistrée sur le sol ivoirien.
Dans les fait, « huit trafiquants ont été arrêtés dans la nuit de mardi à mercredi alors qu’ils s’apprêtaient à vendre leur cargaison, probablement à destination de l’Asie », relate le site Science et Avenir qui se fait écho des propos du capitaine Thimotée Gnahore, de l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée (UCT).
L’organisme évoque même « un véritable massacre » puisque l’ensemble des marchandises prohibées représentent 4000 pangolins ! Plus grave, ce mammifère recouvert d’écailles (c’est le seul) est menacé d’extinction.
Dans les faits, « il est intégralement protégé par le traité de la Convention internationale sur le commerce d’espèces sauvages menacées. Et cela, depuis septembre 2016″, poursuit le média.
Un commerce très lucratif
En ce qui concerne le montant d’une potentielle transaction, il pourrait atteindre jusqu’à 1000 euros le kilo en Chine ou au Vietnam; des destinations où la demande est particulièrement forte.
Malheureusement, les contrevenants risquent une sanction judiciaire peu dissuasive. En effet, selon la législation ivoirienne, « la peine encourue est seulement d’un an de prison et 30 000 FCFA d’amende. »
Une misère comparée aux dommages occasionnés…
Source : Science et Avenir
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