Alors qu’un premier cas de dengue est apparu en Côte d’Ivoire il y a deux mois, le virus a proliféré depuis sur le territoire. La vigilance est de rigueur.
La BBC relaie en effet que « plus de 380 cas suspects ont été enregistrés fin juin dernier, principalement dans la commune de Cocody, à Abidjan. » 130 malades sont aujourd’hui répertoriés officiellement par l’institut Pasteur.
L’Institut national d’hygiène publique (INHP) confirment parallèlement deux décès, mais le lien de cause à effet avec la dengue reste encore à établir, précise le docteur Daouda Coulibaly, chef du service de la surveillance épidémiologique.
Les autorités sanitaires locales ont donc décidé de durcir les mesures de contrôle et de sensibilisation sur ce dossier. Mais il n’est pour le moment pas question d’entrer dans la sinistrose, confient leurs dirigeants.
Cocody, commune la plus touchée
Géographiquement, la commune de Cocody (Abidjan) représente la zone la plus friable. « C’est clairement le foyer de l’épidémie, même si des cas ont également été détectés à Abobo ou à Marcory », explique l’intéressé. Les études de l’INHP tendent en effet à démontrer que la transmission du virus s’est faite localement.
Ainsi, relaie Jeune Afrique, « pour éviter toute propagation de cette maladie, contre laquelle il n’existe encore aucun traitement spécifique, des opérations de démoustication et de destruction de gîtes larvaires ont d’abord été menées à Cocody, avant d’être étendues à d’autres communes. »
Pour autant, D.Coulibaly a tenu à tempérer cet état de fait : « Nous ne sommes pas particulièrement inquiets : il est vrai que le nombre de cas est important, mais ce n’est pas la première fois que nous y sommes confrontés et nous avons les compétences pour y faire face. »
Sources : BBC et Jeune Afrique