Si le potentiel touristique de la Gambie reste encore modeste avec 150 000 visiteurs par an, il n’en reste pas moins exploitable tant la richesse historique et naturelle locale le rend attractif. Le nouveau gouvernement conduit par Adama Barrow entend donc remodeler l’ensemble du système afin de faire du tourisme l’un des leviers essentiels de l’économie nationale.
« Plages de sable fin, paysages magnifiques, mais aussi une merveilleuse histoire coloniale à raconter, ce petit pays (11 300 km2) de 1 991 000 habitants a tout pour séduire les touristes. De Serekunda en passant par Kotu, Bjilio, Fajara, Bakau, Brufut, l’île James… un séjour en Gambie nous réserve tant de surprises agréables, avec en prime, un soleil au rendez-vous plusieurs mois de l’année. »
Le site Afrik résume bien l’attractivité de la Gambie dans ce secteur (10 000 emplois – 15% du PIB, actuellement). Les autorités espèrent donc surfer sur ces ressources pour redonner un coup de fouet à la croissance domestique, sachant que cette nation n’est qu’à trois heures de vol de plusieurs capitales européennes. D’autre part, le départ de Yahya Jammeh de la présidence est également de nature à rassurer les tours-opérateurs internationaux.
Un rapprochement avec le voisin sénégalais ?
Une donnée qui n’échappe pas à Guillaume Pepin, directeur Afrique de l’Ouest de la plateforme de voyage, Jumia Travel :
« Avec sa stabilité actuelle, la Gambie connaît un retour important de touristes européens qui avaient quelque peu déserté la destination. C’est un nouveau visage qui séduit. Le gouvernement doit en profiter en mettant l’accent sur la promotion de ses atouts touristiques.
La Gambie a aussi l’avantage d’être un prolongement du Sénégal. Elle devra profiter de ce positionnement pour attirer les touristes venant au Sénégal pour une continuité de l’offre. Et pour cause, ces deux pays ont beaucoup de choses en commun. »
Redorer l’image et moderniser les infrastructures
Deux défis majeurs en la matière attendent A.Barrow. Le premier est d’affiner l’image locale qui souffre d’une réputation de tourisme sexuel. Celle-ci a progressivement fleuri dans plusieurs sites clés. Des mesures impératives vont devoir être prises par les autorités pour contenir ce fléau.
Le deuxième devra conduire la Gambie à moderniser ses infrastructures d’accueil, jugées partiellement vétustes ou peu nombreuses; un héritage issu de la dictature opérée durant plus de vingt ans par Y.Jammeh.
Source : Afrik
Laisser un commentaire
Notice: Undefined index: stream in /var/www/virtual/tribuneouest.com/htdocs/wp-content/plugins/like-box/includes/widget.php on line 32