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Nigeria : libération de 82 lycéennes détenues par Boko Haram - Tribune Ouest Nigeria : libération de 82 lycéennes détenues par Boko Haram - Tribune Ouest
Côte d'Ivoire et Afrique occidentale
Nigeria : libération de 82 lycéennes détenues par Boko Haram

Soulagement et joie dans la capitale à l’accueil des lycéennes libérées le 6 mai. Le président Buhari a reçu au palais présidentiel d’Abuja les 82 jeunes filles libérées des mains de Boko Haram.

Les jeunes filles étaient détenues depuis 2014 et attendues par leur famille chaque jour au sein de l’association BringBackOurGirls ( BBOG). Les familles ne connaissant pas le nom des jeunes libérées patientaient fébrilement dans l’espoir que leur fille soit parmi les 82 lycéennes de retour

« Les familles sont anxieuses, elles ne savent pas si leurs filles sont là ou pas », confirme Emman Shehu, membre du mouvement BBOG. « Pour les parents, l’espoir est immense, mais il y a aussi l’angoisse, ils retiennent leur souffle jusqu’à ce que la liste des rescapées soit rendue publique », ajoute Emman Shehu. « Nous attendons depuis trois ans, trois semaines et un jour », laisse échapper une mère, qui espère le retour de deux de ses filles.

L’information sur l’identité des jeunes lycéennes est restée confidentielle jusque dans la soirée. Les jeunes filles ont fait l’objet d’un échange contre des membres de Boko Haram.

On compte désormais cent six lycéennes libérées ; il reste encore néanmoins centre treize captives du groupe djihadiste Boko Haram.Le soir, les jeunes libérées ont été reçues par le président Buhari au palais présidentiel, l’Aso Rock Villa. On ne sait cependant que peu de choses sur ce qu’il advient de la prise en charge des ex-otages, celles-ci une fois libérées. La discrétion demeure sur le programme de réintégration après le long temps passé en captivité, le choc émotionnel subi et les séquelles éventuelles après avoir été séparées de leur famille. On sait qu’elles sont placées sous protection gouvernementale sans que pour autant on sache de quelle manière elles sont suivies et comment se passe leur retour à une vie normale.

Rappelons qu’au total, ce sont  276 jeunes filles qui ont été enlevées dans leur école à Chibok par le groupe djihadiste en 2014.

Sources : Le Monde Afrique

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