Alors que le Ghana testera dès 2018 un nouveau vaccin contre le paludisme, Elhadj Diop, un militant qui lutte de longue date contre ce fléau au Sénégal, est monté au créneau pour responsabiliser la population africaine sur les dangers qui en découlent, et cela dans le cadre d’une tribune publiée par Jeune Afrique.
“Tant de personnes vous diront que leur quartier est infesté de moustiques, mais ne prendront aucune initiative pour protéger leurs familles. Tant de personnes ont certes survécu, mais ma fille Ami, ainsi que les milliers de vies emportées chaque année par le paludisme en ont fait les frais.”
Si E.Diop est un homme meurtri, il n’a pas abandonné l’idée de sauver des vies en sensibilisant les Africains aux mesures sanitaires d’usage destinées à lutter contre cette maladie.
“Responsabiliser et être à l’écoute des communautés sont des moyens efficaces de riposte contre le paludisme. Nos caisses de solidarité permettent de palier les difficultés financières de certaines familles mais surtout d’acheter des moustiquaires supplémentaires pour les nouveau-nés – le meilleur cadeau de naissance que l’on peut offrir à mon avis.”
Prévention et travail d’équipe sont donc les véritables maîtres-mots de ce plaidoyer en faveur de la vie tout simplement.
Retrouvez la tribune de Elhadj Diop sur Jeune Afrique