Portant sur une enveloppe de 162 milliards de francs CFA, le projet a pour objectif de renforcer la capacité de transit des lignes et postes des réseaux de transport et de distribution d’électricité.
L’accord portant sur une enveloppe de 162 milliards de francs CFA, a été signé par le ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Koné lors de la rencontre entre le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly et Makhtar Diop, le vice-président de la BM. Les montants annoncés sont destinés au financement du projet de distribution, transport et accès à l’électricité (PDTAE).
Le PDTAE est un projet d’envergure à quatre composantes. Selon le gouvernement ivoirien, il s’agit de l’électrification rurale et l’accès à l’énergie ; le renforcement de la capacité de transformation du réseau transport et la sécurisation de postes sources ; l’extension, le renforcement et la réhabilitation des réseaux de distribution ainsi que le renforcement des capacités et la supervision, les études et la gestion de projet.
Selon le ministre de l’économie et des finances, le « développement et la remise à niveau des installations d’alimentation en vue de l’accès des populations à l’électricité partout en Côte d’Ivoire » est une priorité du président ivoirien Alassane Dramane Ouattara. L’appui au secteur énergétique ne fut pas le seul sujet abordé lors de la rencontre de la BM et du gouvernement ivoirien. La BM a annoncé un appui budgétaire compris entre 100 et 125 millions de dollars. « Nous avons discuté sur les appuis budgétaires à apporter à la Côte d’Ivoire. Les discussions sont avancées et nous espérons dans les mois à venir libérer un appui budgétaire pour la Côte d’Ivoire pour faire face aux besoins de financements de l’économie ivoirienne. Le montant définitif n’a pas été arrêté, mais ça devrait se situer entre 100 ou 125 millions de dollars », a déclaré le vice-président de la Banque mondiale.
A en juger par l’efficacité des négociations, les relations entre la BM et la Côte d’Ivoire sont excellentes. Pour Makhtar Diop, cela se traduit par l’augmentation de l’allocation du cycle 18 de 21%. En décembre 2016 la BM avait ainsi déjà octroyé un crédit d’un montant de 75 millions de dollars au pays, destiné aux réformes des finances publiques et du secteur de l’éducation et de l’énergie.
Source : La Tribune Afrique
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