Le recul des prix du cacao sur le marché mondial impacte les finances publiques et oblige à une réduction de 10% des dépenses publiques.
Les autorités ivoiriennes viennent d’annoncer cette réduction des dépenses budgétaires pour l’année 2017. La crise des prix des matières premières sur le marché mondial malmène bien des pays en matière de revenus à l’exportation. Tel est le cas de la Côte d’Ivoire qui revoit ainsi à la baisse les dépenses d’investissement. Initialement prévues pour un montant de 320 milliards de francs CFA, les dépenses d’investissement ne sont désormais envisagées qu’à hauteur de 200 milliards de francs CFA. La pression budgétaire este telle que le gouvernement a du annoncer des mesures de réduction. « À l’exclusion des salaires, nous avons été obligés de réduire les dépenses de 10%. Tous les ministères vous diront que leurs budgets ont été réduits de 5 à 10% », a confié le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara.
Le cacao est une essentielle source de recettes pour la Côte d’Ivoire. La crise récente a eu des effets néfastes sur l’économie et les conséquences doivent être maîtrisées. La crise du caco a généré un impact significatif sur le budget du pays dont le cacao finance une partie. Les revenus fiscaux inhérents à son exportation ayant baissé, les recettes de l’Etat ne sont pas celles attendues. Cependant selon le Fonds monétaire international (FMI), une hausse de 1% dans les recettes d’exportation du cacao pourrait avoir un impact de 0,63 % sur les dépenses d’investissement du pays. La Côte d’Ivoire devrait également obtenir une augmentation de l’appui du FMI de 659 millions de dollars sur trois ans, soit 75% de sa quote-part. Il s’agit d’un versement provenant de deux accords triennaux au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) et du Mécanisme élargi de crédit (MEC) en faveur d’Abidjan, conclus par le conseil d’administration du FMI en faveur de la Côte d’Ivoire pour appuyer son programme de réformes économiques et financières. « La Côte d’Ivoire doit garder le FMI à bord à un moment où les mutineries de l’armée ont exercé une pression sur le budget », a expliqué Charles Robertson, économiste en chef pour Renaissance Capital.
En sus des fonds du FMI, les autorités ivoiriennes envisagent se tourner vers les marchés obligataires internationaux.
Source : La Tribune Afrique
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