Tant que la balance commerciale reste déficitare on ne ressent les effets postifs de cette croissance dans le quotidien.
Belle progression du secteur agricole au Bénin, grâce aux différentes mesures mises en place par le gouvernement béninois sur la période 2016-2017.
« Cette augmentation de la production agricole au cours de cette saison est fondamentalement dû aux mesures d’incitations prises par le gouvernement en faveur des producteurs », a déclaré Delphin Koudandé, le ministre de l’agriculture. Les chiffres communiqués par le ministre de l’agriculture font état de bons résultats. Ainsi le Bénin a récolté 1.814.289 tonnes de céréales entre 2016 et 2017 contre 1.643.227 tonnes entre 2015 et 2016. Les racines et tubercules (manioc et igname surtout) a connu un accroissement de 14,14%, avec 6.128.288 tonnes en 2015 contre 6.994.622 tonnes en 2016.
La production du coton et de l’ananas augmente respectivement de 30,11% et de 24,44%. Quant à la production animale, on observe que la production de la viande est passée de 68.490 tonnes en 2015 à 70.327 tonnes en 2016, pendant que la production de lait est enregistrée à 113.816 tonnes en 2016 versus 112.950 tonnes en 2015. La production avicole quand à elle voit une progression de 15.494 tonnes en 2016 contre 14.740 tonnes en 2015. Grâce à cette croissance de 13,2% le Bénin bénéficie d’une disponibilité alimentaire correcte qui »demeurera plus ou moins stable » durant toute l’année.
Cependant certains sous-secteurs ne montrent pas les mêmes bons résultats que ceux du secteurs cités ci-avant. Le sous-secteur de la pêche continentale fait choir les résultats du secteur alors que la pêche maritime et de la pêche thonière affichent de bons résultats. La balance commerciale dans le secteur est déséquilibrée. « Les importations de produits de pêche dépassent largement ceux de l’exportation », a déploré Delphin Koudandé. Reste à redoubler d’efforts dans les filières de la pêche continentale et de l’aquaculture pour satisfaire les besoins de la population, satisfaire le marché domestique.
Il est à noter également que le Bénin continue de subir les conséquences de la dévaluation du naira, la monnaie nigériane à l’origine de des méventes dans le secteur agricole béninois.
Source : La Tribune Afrique
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